lundi 31 décembre 2012

Les acteurs de l'établissement: Professeur documentaliste



-       Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir professeur documentaliste ?
Durant mes études, je suis partie faire une année d’étude en Allemagne. J’y étais en temps qu’assistante de français, et je me suis également occupé d’une bibliothèque.
J’ai alors découvert un autre métier et m’y suis intéressée.
Je ne voulais pas m’orienter vers l’enseignement, mais en tant que professeur documentaliste, je suis ma propre chef, je n’ai pas besoin de corriger des copies d’élèves.

-       En quoi consiste la formation des élèves à la recherche de documents ?
Je fais des séances de recherches lorsque des enseignants viennent me voir pour préparer un cours, un projet ou des exposés. Parfois je fais des séances de recherches ciblées selon les demandes.  Je leur montre comment trouver tel ou tel documents à l’aide d’un logiciel BCDI (Base de données du Centre de Documentation et d'Information). Je juge selon les classes et les sujets s’il est nécessaire de commencer les recherches à la main ou à l’aide de l’ordinateur.

-       Comment choisissez-vous les nouveaux documents, les nouvelles acquisitions ?
Je commande des ouvrages, qui m’ont très souvent été suggéré par des élèves ou des professeurs. Je commande en fonction des programmes  et aussi des projets qu’organise des professeurs sur tel ou tel sujet. Je m’aide aussi de revues inter CDI, des newsletters de la BNF (Bibliothèque National de France), je teste dans des librairies et des médiathèques et je me préoccupe aussi des envies du moment, de l’actualité ou d’exposition.

-       Avez-vous parfois des demandes des élèves ?
Oui, j’ai mis à leur disposition un cahier de suggestion, où ils me suggèrent des romans, des BD ou des mangas.

-       Quels sont vos rapports avec les enseignants ? Que vous demande-t-il ?
En général, j’ai de bons rapports avec les enseignants certains viennent me voir pour des demandes de livre précis, d’autres pour monter des projets ou ils souhaitent  que je participe dans l’aide à la recherche. La plupart des enseignants sont dépassés par la recherche via l’internet et c’est là que j’entre en scène.

-       Comment fonctionnent les emprunts ?
Alors, ce sont des prêts de 15 jours, uniquement sur des ouvrages pas trop lourds et les BD ne doivent pas quitter le CDI. Après ces 15 jours selon le travail et le besoin du livre une reconduction est possible.

-       Quelle est la procédure en cas de retard ?
Il y a une première lettre de rappel, s’il n’y a toujours pas de retour une seconde lettre est envoyée. Et s’il ne se passe toujours rien, l’élève doit payer une amende et doit rembourser le livre.

-       Participez-vous à des actions culturelles, artistiques, scientifiques ou techniques ?
Oui, dès que je peux et qu’un professeur me le propose. Nous avons l’année dernière mis en place un projet sur les experts. Cette année, nous avons mis en place un projet en collaboration avec le FRAC pour ses 30 ans. Il s’agit d’un projet autour de la vidéo.
Il y aura de nouveau un projet autour des experts avec la venue des gendarmes de la police scientifique de Strasbourg.
Lors de ces actions, j’ai pas mal de choses à régler, comme faire des demandes de budget, des demandes pour rencontrer d’éventuels  intervenants.

-       A quelle fréquence s’échelonnent les conseils d’administration portant sur les besoins documentaires de l’établissement ?
Jamais, sauf quelques fois lorsqu’il s’agit de la préparation  de très grand projets. Mais elle  je participe quand même au conseil d’administration, notamment lorsqu’il y a une refonte du règlement intérieur.

-       Etes-vous aussi en charge du travail d’orientation ?
En partie, je ne fais qu’aider les élèves à trouver les documents dont ils ont besoin. Dans ce cadre, je travail en partenariat avec les COP (Conseiller d’Orientation-Psychologue), qui sont là les mardis.