vendredi 4 janvier 2013

Bilan du Stage


Ce stage fut une expérience très enrichissante. Elle m’a confortée dans mon idée de devenir professeur.
J’ai observé le métier de professeur avec des classes différentes, des niveaux différents et des formations différentes.
La première classe que j’ai pu rencontrer, je l’ai trouvé encore assez « calme ». D’autres classes, par la suite ce sont révélées être des chocs pour moi. Je ne me voyais pas enseigner dans une telle classe ou l’enseignant doit sans cesse « se battre » avec les élèves pour obtenir d’eux quelque chose.
Ce n’est pas toujours facile d’enseigner à des élèves qui n’ont pas un contexte social et familial des plus favorables, des élèves qui sont souvent en échecs scolaire, car contre l’école. De plus, pour eux il est évident que cette matière qu’ils n’appellent pas Art Appliqué mais Art plastique ne les intéresse pas plus que cela, même si j’ai pu constater dans certaines classes des élèves très « manuels » et aimant créer et dessiner.
Pour eux ce n’est pas un cours sérieux. Ils devraient le prendre pour un cours aussi important qu’un autre, car s’ils réussissent à ce cours, ils peuvent avoir de bonnes notes qui leur permettraient de remonter leur moyenne.
Il y a des classes avec lesquels j’aurais voulu tenter des sujets sur 2 voir 3 heures, mais c’est trop ambitieux de ma part. Et avec leur stage, nous ne les voyons que de temps en temps.
Il faut savoir leur tenir tête et montrer une certaine autorité, tout en les respectant. Très souvent ils jouent leur chef devant leurs camarades mais se rendent bien vite compte que face à l’enseignant cela ne sert à rien, sauf à leur apporter des ennuis.

Au sein de ses classes, ma tutrice instaure des habitudes, qu’ils respectent presque tous, comme le placement à l’année. Lorsqu’ils n’ont pas le matériel nécessaire comme une paire de ciseau, elle leur en prête une, mais en échange, elle leur demande leur carnet de correspondance pour être sur qu’ils la lui rendront. Elle fait de même avec des cutters, de la colle ou des règles.
Sur les tables, il y a des chiffons qui servent à les nettoyer à chaque fin  de cours.
Ma tutrice a su se faire une place depuis 20 ans au sein de ce lycée. Elle est connue et reconnue et elle met en place avec d’autres enseignants des projets culturelles ou artistiques pour les élèves.
Cette année, elle travaille en collaboration avec le FRAC (Fond Régionale d’Art Contemporain) de Sélestat, qui fête ses 30 ans partout en Alsace. Nous l’avons suivis à l’inauguration des festivités ou nous avons pu apprendre pleins d’informations sur le FRAC.
Elle est aussi très investie auprès de ses collègues. Elle est parfois l’initiatrice de « soirée professeur ».
Notre tutrice est aussi en charge de visiter des stagiaires. Nous l’avons donc suivi une après-midi. Tout d’abord, au SMICTOM de Sélestat – Scherwiller,  elle nous a montré comment on effectuait une visite de stage, afin de s’assurer que tout se passe bien pour l’élève et le tuteur de l’entreprise. Nous sommes également allés voir un élève dans un garage de Sélestat.
Elle nous a montré son rôle d’enseignante au sein d’une classe, mais aussi son rôle d’enseignante acteur dans le lycée. Un enseignant selon elle, ne doit pas rester dans son monde, dans sa matière, mais doit aussi sortir de tout ça et découvrir les autres enseignants autour de lui.


Nous avons fait la découverte du lycée coté enseignant. Nous avons rencontrés tous les acteurs importants du lycée, comme les CPE, les AE, le proviseur et le proviseur adjoint, le chef de travaux, les enseignants des ateliers, le service de gestion, le secrétariat, les agents et tous les autres enseignants. Nous avons même pu avoir un entretien avec certains d’entres eux, pour en apprendre d’avantages.
Quant à moi j’ai appris à construire un cours, bien que je pense devoir encore faire des progrès, du moins au niveau de la préparation d’un cours de CAPLP. Mon premier cours n’était pas à la hauteur j’ai eu quelques oublis et je suis allé trop vite. L’imprévu m’a fait paniquer et perdre mes moyens. Mais la bonne ambiance de la classe m’a rassuré et la suite du cours s’est mieux déroulée. J'ai pu constater que la préparation d'un cours était conséquent. Qu'il fallait tout préparer à l'avance, écrire sur une feuille le déroulement étape par étape de son cours est une bonne aide au début. Il faut également savoir adapter son cours en fonction des différentes classes.
Mon second cours, était avec une autre classe et sur un autre sujet. Cette fois-ci j’ai passé plus de temps à préparer, j’en ai même trop préparé sur la feuille que je leur ai donnée. Toutefois, lors du cours, tout s’est bien passé. La classe a été plus bruyante, mais a écouté toutes les consignes et ils ont bien participés. Certains ont même voulu lire et venir faire un exercice au tableau.
J’ai utilisé le rétroprojecteur pour l’introduction, puis je leur ai dessiné des pictogrammes au tableau.
Les points négatifs :
J’ai été déstabilisé par deux questions d’un élève qui n’étaient pas prévus.
Et je n’ai pas pu voir le comportement de certains élèves lorsque je m’occupais d’autres.

Pour mon dernier cours, de nouveau avec cette même classe, les choses se sont bien déroulées. Mon binôme a présenté le sujet : Carte de Vœux. Et j’ai enchainé en leur montrant à l’aide de dessin au tableau. Ils ont compris et ont travaillé très vite. Mais ils étaient un peu plus dissipés. J’ai pu élever la voix sans avoir à m’énerver et recentrer certains élèves trop bavards.
Pouvoir faire 3 cours a été bénéfique, m’a permis de m’améliorer et de prendre en compte les remarques faites par la tutrice.


Je suis maintenant sure de vouloir être enseignante. Je suis à présent curieuse de découvrir comment fonctionnent les cours en CAPET, qui m’intéressent plus.

jeudi 3 janvier 2013

Analyse à postériori du 19 Novembre


Analyse de mon premier cours sur les décapsuleurs du lundi 19 novembre.

Déroulement de la séance

Avant l’arrivée des élèves j’ai préparé mes feuilles. Mon binôme ayant eu un empêchement n’a pu être là pour le cours. J’ai donc du improviser le début du cours qu’il aurait du présenter et que je n’avais pas préparé.
8h10 La sonnerie retentie, les élèves rentrent dans la salle. Ils sont étonnés de me voir au bureau debout préparant les feuilles. La tutrice est assise au fond de la salle.
Certains me disent timidement bonjour, d’autres s’assoient et attendent. Une fois tout le monde assis je commence par leur dire bonjour et faire l’appel.
Ils sont calmes, certains chuchotent un peu. Je commence avec de l’appréhension à leur expliquer ce que l’on va faire : continuer le cours de la semaine précédente en réalisant un décapsuleur multifonction avec une clé USB. Je revois avec eux, ce qui a été dit le lundi précédent sur les décapsuleurs, je leur pose des questions sur les formes vues, les types de décapsuleur et les différents matériaux utilisés. N’ayant pas préparé cette partie je me suis trompée sur l’un des types de décapsuleur qui n’est pas à lamelle mais à lame.

8h14 Je leur explique ce qu’ils vont devoir faire, les choix en fonction des possibilités. Ils vont d’abord faire un croquis sur une feuille. Ils réaliseront leur décapsuleur sur une feuille en géométraux et devront les annoter. 

8h16 Je distribue les feuilles. Je leur explique que l’une des feuilles c’est la planche de référence pour les éléments automobiles et l’autres pour les différents types de clé USB qui existent. Je les cite pour qu’ils les voient. Ils se mettent rapidement au travail et toujours sans grands bavardages. Ils me demandent très souvent de venir les voir pour me poser une question ou pour me demander si c’est bien. Deux ou trois élèves ont passés les dix premières minutes à ne rien faire ou juste discuter. Je venais les voir et ils me disaient qu’ils n’avaient pas d’idées. Alors je tentais de les aider en leur disant d’essayer de prendre une forme sur les planches de références et de faire des petits croquis qui leur donneraient par la suite des idées. Les bavardages ont augmentés sans toutefois être trop forts et les empêcher de travailler correctement.
Au final, certains élèves étaient très motivés par le sujet, d’autres moins. J’ai tout de même eu de belles réalisations. Les élèves sont très vite partis à la sonnerie en me disant au revoir.


Mon Bilan

Une fois le cours fini, j’étais assez satisfaite de moi, malgré des oublis de consignes, dont je me suis rendu compte trop tard, comme par exemple le sujet du cours : créer un objet publicitaire pour un garage. Ce n’est pas toujours facile de parler en public. Au début je stressais car j’allais être toute seule. Dès que j’ai commencé à parler, ils se sont montrés très attentifs. J’ai été très étonné de leur comportement calme ce qui m’a permis d’être à l’aise et de ne plus appréhender.

Ma non préparation de début de cours m’a pénalisée. Je ne m’étais pas préparée à revoir les décapsuleurs du dernier cours. J’ai improvisé mais sans les images cela a été très dur. Je n’ai pas pensé à demander à la tutrice la planche d’image qu’elle avait projetée durant son cours pour l’analyse. Si je l’avais fait, il y aurait eu plus d’élèves qui auraient participé à l’oral.
J’aurais aussi du me servir du matériel à ma disposition, comme le rétroprojecteur et le tableau.
J’aurais du insister sur l’analyse des documents que je leur avais donné comme les différents types de clé USB.  Mais peut-être aurais-je du leur faire lire le sujet, de cette manière je ne l’aurais peut-être pas oublié moi même sous le coup de la pression.
Ma tutrice m’a fait remarquer que j’aurais du leur montrer des exemples de décapsuleur avec une clé USB et aussi leur dessiner les géométraux au tableau.
Je n’ai pas su utiliser les outils didactiques à ma portée pour ce cours
Je crois que j’ai surtout été un peu submergé par mon appréhension et que j’ai oublié de mentionner certains éléments.
J’ai aussi pensé que ces élèves n’avaient pas besoin d’autant d’élément d’aide, ce qui s’est avéré faux.
 Ils ont besoins de croquis de dessins, qu’on leur montre comment faire. Ma planche d'éléments automobiles n'était pas assez bien faite, il manquait des éléments mécaniques d'une voiture.
Par la suite, je me suis également rendue compte que je n'avais pas su utiliser le programme des BAC PRO comme j'aurais du pour préparer mon cours.








Réalisations d'élèves

Création de mon premier cours



Au cours de mon stage, j’ai donné trois cours, deux seule et un avec mon binôme. Cela m’a permis de corriger les erreurs que j’ai faites au début et d’en apprendre toujours plus.

                       Première élaboration

Lors de la première journée de stage, la tutrice nous a proposé de prendre en charge le prochain cours de la première classe du lundi matin dès la semaine suivante.  Nous avions le choix entre leur préparer un petit IER en une heure, ou de continuer celui qu’elle avait commencé le jour même.
Pendant les heures de libre nous avons réfléchis à la réalisation que nous pourrions leur demander toujours sur le thème du décapsuleur. Nous nous sommes mis d’accord sur un décapsuleur multifonction. L’autre fonction serait une clé USB. Et la forme de ce décapsuleur devra être celle d’une pièce automobile,  un volant, une roue, une ceinture selon leur imagination.
La tutrice à validé notre projet.
Ainsi, les élèves devront dessiner un décapsuleur de leur choix c’est à dire soit à dent, soit à lame. Ce décapsuleur comprendra une clé USB et le tout aura la forme d’un élément automobile de leur choix.
L’objectif de ce cours et de montrer aux élèves comment créer un objet qu’on a assemblé à un autre et qui à l’origine, n’ont aucun rapport. C’est mettre en avant cette notion de multifonction avec deux objets du quotidien.


                       Réajustement

J’ai réalisée la feuille de consigne et les planches de références afin qu’ils s’en inspirent. J’ai basé mes feuilles sur celle du début de l’IER de la tutrice, avec un sujet, des objectifs, des consignes et la technique. Je les ai envoyés à la tutrice qui m’a fait quelques remarques afin que je réajuste mon cours. Pour un premier cours cela lui semblait correct. Elle m’a demandé de leur dire oralement qu’ils doivent d’abord réaliser des croquis et que leurs géométraux doivent être annotés.

Avec mon binôme nous nous étions mis d’accord pour qu’il introduise le cours en reprenant ce qui avait été fait dans la première partie de l’IER avec la tutrice. J’enchainerais avec le sujet de l’expérimentation et de la réalisation. Tout deux, nous aiderions les élèves lorsqu’ils se seraient mis au travail.


Feuille distribuée aux élèves avec les consignes


Planche d'inspiration d'éléments automobiles


Planche de tendance sur les clés USB



Analyse d'une Séance : Lundi 26 Novembre


Classe : Terminale BAC PRO ELEC (en groupe avec une quinzaine d’élèves)
Heure : 12h45, (1 heure toutes les 2 semaines)
Nombre d’élèves :
Lieu :
La salle informatique est équipée, d’ordinateurs, placés sur le pourtour de la salle, des tables et chaises au centre de la salle devant le bureau du professeur. Le professeur n’a pas d’ordinateur sur son bureau et il n’y a aucun rétro projecteur dans la salle.
Matériels : 17 ordinateurs grands écrans, avec le système d’exploitation Windows 7.
Sujet : Initiation au logiciel Sketchup
Objectif du cours : Apprendre aux élèves à maitriser le logiciel de 3D, Sketchup, dans le cadre dans leur CCF (Contrôle en Cours de Formation). Ils commencent leur CCF en première. Ils effectuent les recherches pour un dossier sur une thématique choisie. En terminale, la deuxième partie du dossier comprend la création d’un objet en rapport à leur thème et qui devra être réalisé. Pour la réalisation, ils ont trois possibilités : dessiner les géométraux et une vue perspective de l’objet  ou faire une maquette ou encore réaliser une vue 3D de l’objet.
Le logiciel Sketchup est facile d’utilisation et gratuit.




Feuille d'explication "Pas à pas" donnée aux élèves


Plan de la salle informatique




                       Déroulement de la séance

12h35  Les premiers élèves attendent devant la salle de classe, ils ne sont pas informés qu’ils vont avoir un cours dans la salle d’informatique. Car ils n'ont pas regarder leurs messages sur Scolastance.

12h40 Première sonnerie. On attend les élèves dans le hall du bâtiment, car certains ne savent pas que l’on va en salle informatique.

12h45 Deuxième sonnerie. La plupart sont arrivés et nous sommes montés en salle info. D’autres manquent encore à l’appel.

L’enseignante invite les élèves à s’asseoir devant un ordinateur à le mettre en route, d’ouvrir leur session et de lancer le logiciel Sketchup, en attendant les retardataires.

L’enseignante distribue à chaque élève des cahiers reliés qui expliquent comment utiliser les différents outils du logiciel, ainsi que des étapes de constructions. Les élèves ont commencé par le feuilleter. Mais par la suite ils ne l’ont plus utilisé.

12H53 Les derniers sont arrivés et ont enfin allumés leur ordinateur. La professeure donne les consignes : réaliser une chaise en 3D.  Pour les aider, elle leur distribue une feuille, qui explique en détails les étapes à suivre pour réaliser cette chaise.

Ils ont passés le reste de l’heure à travailler. Certains ont réussies tout seul  à créer cette chaise, avec les indications de la feuille de tutoriel. D’autres essayent avec l’aide de l’a feuille et demandent quand même des informations à l’enseignante. D’autres ne cherchent même pas à lire la feuille, et demandent  sans cesse des renseignements au professeur, à mon binôme ou à moi-même.
Certains n’y arrivent pas avec les explications de la feuille. Ils font alors à leur manière avec au final un bon résultat.

                       
                         Observation de l’activité du professeur

                                   L’attitude du professeur face à la classe

La tutrice a une voix qui porte. Les étudiants l’entendent toujours et réagissent à ces paroles. Elle est parfois obligée d’élever la voix pour qu’un élève se taise ou se calme.
Elle utilise des mots simples pour expliquer ses consignes et fait en sorte que chaque élève les comprenne. Elle explique des termes qu’ils ne connaissent pas, comme des termes d’art appliqués, ou des mots en anglais pour l’enregistrement de leur fichier. Mais certains redemandent les consignes. Elle leur répond une ou deux fois, mais après leur réplique qu’ils n’avaient qu’à écouter avant.

Les ordinateurs installés sur les pourtours de la salle lui permettent de se déplacer facilement d’un élève à l’autre, pour voir son avancement ou l’aider en cas de problème.

                                   Les objectifs

L’objectif est de former les élèves à l’utilisation d’un logiciel pour qu’ils puissent bénéficier des différents choix de représentation pour leur CCF. Ils ont des outils pour les aider, comme les aides de l’enseignante et le livret relié. Ils ont également cette feuille qui explique « Pas à pas » la construction de l’objet et qu’ils peuvent garder. C’est par la pratique du logiciel qu’ils doivent mémoriser comment on se sert de tel ou tel outil.
Elle leur a signalé que c’est un logiciel qu’ils peuvent tous réutiliser chez eux et avec lesquels ils pourront s’entrainer.
C’était une séance basée sur la pratique.  Elle n’a fait aucune présentation orale ou écrite. Les documents et les quelques réponses de l’enseignante suffisaient aux élèves.


                        Observation de l’activité des élèves

                                   Les moyens et les conditions de travail des élèves

C’est la deuxième fois que nous voyons ce groupe d’élèves. Ils sont plus agréables que la première fois. Peut-être est-ce du au contexte du lieu. La salle informatique.
Ils savent très bien allumer un ordinateur et ont trouvé très facilement le logiciel. Les plus curieux ont commencé à « fouiller » dedans.
Ils ont à leur disposition des carnets prêtés par le professeur et qu’ils n’ont utilisés qu’au début. Après, ils se sont surtout intéressés à la feuille « Pas à pas ».
C’est un travail personnel mais la proximité des ordinateurs permet aux élèves d’échanger entre sur les techniques qu’ils utilisent pour réaliser l’objet. Ils discutent beaucoup entre eux mais dans le calme.
Ils sont calmes, et attentifs. Ils sont intéressés et visiblement aime bien travailler sur les ordinateurs.


                       Bilan de la séance
                                  
Ce fut le premier cours en salle informatique auquel nous avions assisté. L’organisation est différente et les élèves semblent également réagir différemment. Le fait qu’ils utilisent tous les jours un ordinateur, leur rend ce cours  plus accessible et ludique. Le logiciel de 3D les intéresse également. Certains ont aimé voir un objet prendre du volume.
L’enseignante a pris le parti de faire un cours ou les élèves sont quelques peu livrés à eux même. En effet,  l’enseignante ne leur a donné qu’un livret sur le logiciel et la feuille d’instruction. Elle aide les élèves si besoin, mais ne leur explique rien.
La plupart des élèves sont ressortis satisfait du travail réalisé. 

Analyse d'une Séance : Lundi 12 Novembre


Le premier jour de stage j'ai observée 4 classes différentes. Pour m'aider dans l'observation du professeur et des élèves, j'ai réaliser une grille d'observation.


Grille utilisée pour l'observation des cours


Classe :
Première BAC PRO MVA (Maintenance de véhicule automobile)
Heure : 8h10
Nombre d’élèves : 26 élèves
Lieu :
Salle I16, c’est la salle destiné aux Arts appliqués et qui n’est utilisée que par la tutrice, la seule enseignante d’art du lycée. C’est une grande salle avec 10 grandes tables disposés en deux lignes bordant une allée centrale et deux allées sur le cotés. Partout, nous trouvons affichés ou entreposés des réalisations des élèves. Durant la période de Noël, les fenêtres sont décorées de dessins faits pas les élèves. Sur le coté droit, il y a 5 ordinateurs. Tout devant il y a le bureau et l’ordinateur de l’enseignante, le tableau et une armoire. Derrière, il y a un cagibi ou elle entrepose tout le matériel.
Sujet : IER (Investigation Expérimentation et Réalisation) sur les décapsuleurs
Objectif du cours : Aider les élèves à analyser des objets du quotidien et à appréhender leur espace de vie.
Matériels : Un dossier ressource de 18 pages prêté aux élèves. Et deux feuilles d’investigation.







Feuilles d'investigation données aux élèves . Ils devaient s'aider d'un dossier ressource pour y répondre.



Plan de la salle des Arts Appliqués




Déroulement de la séance

8H10 Les élèves attendent devant la salle, ils rentrent en disant « Bonjour » pour la plupart et s’assoient à la place qui leur est attribuée. Ils sont bruyants et visiblement pas tous contents d’être de retour à l’école après deux semaines de vacances. L’enseignante impose le silence ce qu’ils arrivent à faire.
8h13 Une élève entre en retard. L’enseignante lui demande pourquoi elle est en retard. L’élève ne lui répond pas et hausse les épaules. L’enseignante lui redemande et lui demande également de s’excuser. Ce que l’élève finit par faire tout en grommelant dans son coin.
 8h14 Elle commence par demander ou ils en sont avec leur stage et les conventions. L’une des CPE, entre dans la salle. Les élèves se lèvent tous et attendent qu’elle leur dise de se rasseoir. Elle est venue donner les dernières conventions de stage aux élèves.
8h20 L’enseignante commence son cours. Avec le rétroprojecteur elle affiche une planche d’objets. Elle commence à poser des questions aux élèves. Lesquels sont très impliqués et répondent, parfois tous ensemble. Elle leur pose des questions qui les amènent à réfléchir sur les différents types de l’objet : le décapsuleur. Tous ensembles, ils déterminent les matériaux utilisés, les différents décapsuleurs,  et les différentes formes.
8h30 Elle distribue les dossiers ressources et leur explique ce qu’il contient. Puis les deux feuilles d’investigation, qu’ils vont devoir remplir en 30 minutes. Ils doivent remplir les différents exercices des feuilles à l’aide du dossier ressources. Il y a des questions, des croquis des annotations.
Pendant qu’ils travaillent, l’enseignante leur rappel au cas par cas, qu’ils ont tel ou tel sujet à rendre encore, s’ils ne veulent pas avoir de mauvaises moyennes, car en cas de sujet non rendu, ils ont zéro.
9h00 La sonnerie retentit. Ils rangent leurs affaires et se précipitent vers la sortie, laissant leur feuille sur la table et saluant très brièvement le professeur.


                        Observation de l’activité du professeur

                                   L’attitude du professeur face à la classe

Au début de presque tous les cours, elle accueille les élèves de son bureau ou elle est assise. Parfois, elle est en train de préparer le matériel. Et elle les invite à entrer, car ils n’entrent pas sans en être invités.

Elle introduit souvent l’heure de manière à leur montrer qu’elle s’intéresse à eux et à leur scolarité. En leur demandant, s’ils ont passés de bonnes vacances ou si leur stage s’est bien passé. Principalement avec cette classe puisqu’elle est leur professeur principale. Elle s’est donc intéresser à leur prochain stage, en leur demandant si les conventions avaient été faites et signées et s’ils avaient tous trouver un stage. Car si un élève ne trouve pas de stage, c’est au professeur principale de le prendre en charge et de l’aider à en trouve un.

Lorsqu’elle introduit son cours, elle utilise des images projetées ou des dessins au tableau. A l’aide de ces documents, elle leur pose des questions, auxquelles les élèves répondent presque tous. Elle doit les rappeler à l’ordre pour qu’ils lèvent la main car ils parlent tous en même temps.

Elle prend le parti d’ignorer certaines remarques inappropriées des élèves. Si elle s’en mêle, ce qu’y arrive quelques fois, les élèves se sentent très vite accusés à tord. Lorsqu’ils vont trop loin, comme lorsqu’un élève passe le cours à parler à tue-tête sans prendre en compte les remarques de l’enseignante  ou lorsqu’un élève passe son cours à siffler, elle intervient en les menaçant de les exclure du cours, d’aller directement chez le proviseur ou de rédiger un rapport.

Après 25 ans d’expérience, la tutrice sait s’imposer face aux élèves et leur montrer sa présence. Elle explique avec des gestes et ne reste pas à un seul endroit de la classe. Lorsqu’elle explique les consignes, elle circule entre le tableau pour écrire, dessiner ou montrer et l’ordinateur pour afficher. Une fois que le travail est distribué, elle circule dans l’allée centrale.


Les objectifs

L’objectif de ce cours s’inscrit dans le cadre du programme des BAC PRO et du CCF.  Il consiste à aider les élèves à développer leur sens de l’analyse d’un objet, pour qu’ils puissent à leur tout analyser les objets qu’ils auront choisit  pour la première partie du CCF. L’étape de l’investigation est très importante puisqu’elle permet aux élèves d’encore mieux se pencher sur l’analyse des différents décapsuleurs. A l’aide de cette analyse le professeur introduit aussi de nouvelles définitions, de nouveau matériaux et des nouvelles techniques.


Observation de l’activité des élèves

                                   Les moyens et les conditions de travail des élèves

Les élèves ont choisis leur place au début de l’année, ils doivent y rester. Ils sont sur de grandes tables ou il y a trois élèves.  Ils entrent dans la salle en parlant, s’assoient et attendent que le cours commence pour sortir leurs affaires du sac.
Lors de la présentation du sujet, ils écoutent tous et participent. Certains ne peuvent s’empêcher de faire des remarques sur autre chose ou sur un des décapsuleurs, d’autre lancent des remarques à leur voisin. Ils deviennent très vite dissipés, il est temps de les mettre au travail. Mais certains ont eu du mal à s’y mettre. Ils trainent et discutent entre eux.  A la fin de l’heure, ils n’ont pas fini de remplir leurs deux feuilles d’investigation, qui sont notées. Ils ne répondent pas à l’enseignante et reste respectueux avec elle. Ils ne sont pas méchants. Ce sont des élèves très sympathiques que l’on veut aider. Mais ils cherchent tous à faire leur intéressant peut-être en partie parce que ce sont majoritairement des garçons.


Bilan de la séance

Ce fut le premier cours que j’ai observé. Avec mon binôme nous avions décidé qu’il observerait la tutrice et moi les élèves. Les élèves sont bavards et dissipés mais dans l’ensemble ils sont bien canalisés par l’enseignante.
Le cours consiste en un début d’IER. Ils ont réalisés la partie de l’investigation.
La tutrice  sait se faire respecter et obtenir le silence. Les élèves ont un bon rapport avec elle. Ils vont la voir pour connaitre leurs notes ou quelle note  ils peuvent avoir pour un projet. Ils savent qu’elle n’est pas là pour les « fliquer », mais au contraire, pour les aider.
Certains ne se rendent pas compte que se lever en plein cours pour aller voir un camarade ne se fait pas. Ils savent se mettre au travail quand il le souhaite et répondre aux questions de l’enseignante.
Cette première observation ne m’a pas surprise. Je m’attendais à voir une classe bruyante et dissipée par moment.